Larry LEGAULT « …La recette n’est peut-être pas compliquée, mais la mettre en oeuvre n’est pas donné à tous les clubs! »

Nous avons rencontré Larry LEGAULT, qui fût head coach et directeur technique des Black Panthers de 2005 à 2016.
En 11 saisons, Coach Legault à remporté trois titres avec les Black Panthers de Thonon, deux en ELITE en 2013 et 2014 (6 finales au total) et également un titre continental en 2013 (EFAF Cup).
En 2015, coach LEGAULT était le HC de la finale qui opposait les Panthers aux Cougars, la même affiche qui nous attend samedi 29 juin au Stadium de Lille Métropole.

Coach LEGAULT, Thonon et les Black Panthers se hissent une nouvelle fois en finale nationale, ce sera la 9ème finale depuis 2007, quand tu étais le Head Coach, quel est ton regard sur la « longévité du club » à ce niveau ?

C’est carrément remarquable! Je ne l’aurais pas imaginé lors de la première finale en 2007 contre le Flash! Surtout ce qu’il faut reconnaitre, c’est le travail de fond derrière tout ça, en commençant par le président Sirouet et en passant par une équipe de bénévoles incroyables et des coachs passionnés. La recette n’est peut-être pas compliquée, mais la mettre en oeuvre n’est pas donné à tous les clubs.  

Ce sera la seconde finale face aux Cougars de St-Ouen l’Aumône, la première c’était en 2015, finale perdue à Charlety, retrace-nous le parcours de l’équipe 2015 !

On avait gagné le titre en 2013 et en 2014 mais l’équipe était plus jeune en 2015 suite à plusieurs départs. De mémoire, la saison s’est déroulée en dents de scie, marquée par un manque de constance et un jeu un peu erratique. Mais l’équipe a trouvé son rythme au bon moment et la demi-finale à Aix était peut-être le match le plus complet de la part du groupe; ça promettait une belle finale (du moins on l’espérait) ! 

De quoi te souviens-tu dans cette finale ?

Malheureusement, je me souviens surtout du quarterback adverse, Tanner Price, qui était très bon tout au long de la saison mais qui a encore rehaussé son niveau de jeu lors des playoffs, -il était dominant. Ensuite, nous avions des opportunités en première demie qui, réussies, auraient peut-être changé le cours du match mais malheureusement, ce n’a pas été le cas. Tous ces matchs tournent sur une ou deux actions mais on ne sait jamais lesquelles par avance!

En marge de ta saison avec les Geneva Seahawks, je suppose que tu as gardé un œil sur la saison en cours des Black Panthers, que penses-tu de ce groupe ?

Je suis en contact assez régulier avec Hippo et j’essaie de regarder les matchs sur livestream quand je peux; l’équipe est physiquement dynamique et présente un « mix » intéressant de jeunes joueurs et de vétérans – cette complémentarité doit être bien gérée pour que le groupe puisse jouer à la hauteur de ses capacités, ce qui est le cas au vu des résultats. 

Un mot sur ta saison avec les Seahawks, où en êtes-vous ?

La saison en Suisse est légèrement décalée par rapport au championnat français, il y a une demi-finale qui nous attend le weekend du 6/7 juillet, sûrement contre les Grizzlies de Berne. Globalement, l’équipe a bien progressé par rapport à la saison précédente mais on doit toujours être à notre meilleur niveau – il n’y a pas de marge. Au fond, c’est une bonne chose pour le groupe. 

On te retrouve pour la 15ème édition de l’EFAJA fin août, une école que tu as lancée avec Thonon, un beau succès ; que penses-tu également de sa longévité et de l’intérêt pour les jeunes joueurs ?

On était loin d’imaginer en 2005 que 14 ans plus tard on serait encore là! Les jeunes sont l’avenir de notre sport, la future santé de notre activité passe par eux. Aussi évident que cela paraisse, ce fait n’est pas intégré par la majorité de la participation fédérale – ceci reste un mystère pour moi et une source de frustration. Malgré cela, ce camp reste un véritable bonheur pour tous les coachs et participants – « long live l’EFAJA! »

Un mot pour conclure ?

Oui, easy: Un troisième titre pour les Blacks le 29!